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 Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]

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Onibi
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MessageSujet: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyJeu 3 Jan 2013 - 14:35
Les humains... 4/5 boivent de l'alcool. 2/3 en boivent très régulièrement. 1/3 sont des alcooliques ou en train de le devenir. Et 1/500 sont des accro au vin. Tellement... a en inventer des mots spécifiques et totalement inutiles aux bouteilles.
Par exemple "millésime"... quelle idée de nommer la date de fabrication d'un vin ainsi ? Juste... insensé.
Voilà à quoi je pensais cette nuit là. A 23 heures, dans les rues les plus sombres de la ville, il fait froid beaucoup plus vite. Sauf pour les alcooliques. Ceux qui n'ont nulle part d'autre où aller et ceux qui ont seulement besoin de leur consommation en toute discrétion, à l’abri des rencontres indésirés.
Dommage pour eux, c'est ici que la population de rat est la plus dense et les personnes en manque se font trop rapidement repérer. Agressive, maladroite, plus faible... en soit. Et les informations ont tendance à passer très vite.

Je marchais donc dans la rue dans mon accoutrement habituel, une bouteille d'une main, des noix dans l'autre, à la recherche d'un pigeon ou d'un rat avec lequel communiquer.
J'avais trouvé ça passionnant, à quel point les humains étaient capables de se ruiner pour une bouteille de jus de fruit. Du raisin ? De la prune ? Je ne m'en souvenais pas et je ne pouvais pas me permettre d'ouvrir la bouteille pour sentir. Bien qu'elle soit seulement une illusion, que l'étiquette montrant un alcool de marque vienne droit de l'imprimerie et qu'elle n'ai aucune valeur, il fallait qu'elle reste convaincante.
Je levai la bouteille à la lumière d'un lampadaire pour mieux observer d'un œil curieux l'étiquette. Elle avait une certaine classe... tout est relatif. Je la tournai jusqu'à avoir une surface du verre renvoie le reflet déformé de mon visage, éclairé par un sourire fou.

Je ne crois pas que la folie me permettait de réaliser que ce n'était pas une très bonne idée de me donner une réputation de vendeuse de fake. Et par la même occasion, une raison aux autres de vouloir la fin de mon existence. Mais on a qu'une seule vie et le bonheur est dans tout ce qui est éphémère. Alors autant qu'elle soit la plus courte possible, quitte à la fracturer en plusieurs morceaux.
L'idée de me fracturer en plusieurs vies ne me déplaisaient pas du tout.

Pour une fois, j'étais assez sereine. Ma capuche pendait mollement dans mon dos, au rythme de ma démarche lente. Mes yeux étaient perdu dans le vague. Mes oreilles rondes étaient légèrement rabattues en arrière dans mes cheveux blanc, comme lorsque je suis en profonde réflexion. Je ne sentais nullement le besoin de les couvrir, dans un endroit pareil. Les riches sont trop occupés, et les pauvres sont à la même enseigne que les hybrides.
Et finalement, j'en oubliai la raison de ma sortie nocturne.
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Jesse Troy
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyVen 4 Jan 2013 - 8:36
C'était insensé, voire dangereux. Un comportement dépassant toute logique et susceptible de lui attirer des ennuis dont il ne parviendrait pas à se défaire seul. Qui plus est, il était certain qu'en cas de pépin, personne ne lèverait le petit doigt pour lui venir en aide. Le monde dans lequel il avançait gaiement, aussi idiot son sempiternel sourire puisse-t-il paraître, n'avait pour habitude de tendre la main aux plus démunis, aussi s'était-il fait un devoir de pallier à cet égoïsme propre aux humains. Il arrivait que Jesse finisse par en subir les conséquences, à défaut de le regretter, victime de son entêtement à porter secours à ceux qu'il rencontrait par inadvertance, s'oubliant lui-même l'espace de quelques jours pour subvenir à leurs besoins. Les remerciements ne pleuvaient pas souvent mais la conscience de ne pas être resté prostré sans agir lui suffisait amplement. Il était en quelque sorte l'une de ses âmes dont le bonheur d'autrui provoquait le leur, incapables de se satisfaire à eux-mêmes. Une existence bien triste ponctuée de va-et-vient incessants dans son petit appartement, celui-ci ne restant jamais vide bien longtemps. Il avait abritait des hybrides de toute sorte, des hommes et des femmes, et même si certaines choses disparaissaient de temps à autre, Jesse ne parvenait pas à en tenir rigueur aux responsables. Il se méprisait parfois pour cela mais cette haine se faisait alors abstraite lorsqu'il trouvait une autre personne à secourir, bien trop bon pour son propre bien.

Les heures supp', loin de l'effrayer, s'enchaînaient plutôt dans l'hôpital où l'homme travaillait en tant qu'infirmier, n'éprouvant pas le besoin de monter en grade ou l'envie de changer de branche pour un métier plus lucratif. Il se trouvait en plein centre-ville si bien qu'il ne lui fallut que quelques minutes pour rejoindre le quartier où zonaient les « déchets » de Sterlys, la contrebande et la vente illicite y étant monnaie courante. L'infirmier se devait de franchir ces ruelles afin de rentrer dans son appartement, rabattant nerveusement son grand manteau noir sur lui – non pas pour se protéger de la brise non existante mais davantage pour se rassurer. Son écharpe rouge, en parfaite communion avec sa chevelure teinte, attirait bien trop l'attention selon son humble avis et même s'il répugnait à l'admettre, traverser ce coin de ville à la nuit tombée le faisait légèrement frissonner. Pourtant, il était parvenu à se convaincre que la population traînant dans les rues à une heure aussi tardive pouvait tout aussi bien se montrer généreuse et pleine de bon cœur que celle du soleil levé. Peut-être tentait-il de se persuader lui-même, refusant de classer les individus louches qu'il croisait depuis déjà cinq minutes dans la catégorie des délinquants et des voyous.

Les hybrides et les humains se mêlaient souvent lorsque la lune prenait place au-dessus de la ville, surplombant Sterlys de ses rayons opalescents. Jesse distinguait au loin des cris, plus semblables à des bégaiements incompréhensibles, probablement gueulantes de soûlards désœuvrés. La décadence de la société l'atteignait de plein fouet mais plus encore les différences subsistant entre le monde diurne et le monde nocturne. Le soleil, en se retirant, attirait avec lui toute forme de chaleur et de compréhension, refourguant à la lune les vices et les travers que les hommes tentaient de dissimuler en plein jour. C'était peine perdue, bien entendu. Tous savaient ce qui attendaient ce qui se baladaient dans les rues le soir, et même s'il se voilait la face, les tremblements qui parcouraient le corps de l'infirmier n'avait rien à voir avec le froid. Il avait déjà secouru un homme dans la soixantaine qui décuvait péniblement sur la chaussée, quelques années auparavant. Le souvenir qu'il en gardait était de ceux qui lui permettait de continuer à chercher la gentillesse en chacun bien qu'au fond de lui il ne se fasse pas d'illusion : il prêtait aux hommes des qualités qu'ils étaient loin de détenir.

Inspirant doucement pour se donner le courage de franchir les quelques centaines de mètres qui le séparaient de son appartement, Jesse ne prit pas garde aux passants qui le contournaient, trop enclin à baisser la tête afin de fixer le trottoir. C'était lâche, mais ô combien plus rassurant. A peine eut-il le temps d'entrevoir des chaussures entrant dans son champ de vision qu'il percuta un individu, rattrapant celui-ci par réflexe avant qu'il ne tombe, manquant lui-même de chuter. Se redressant rapidement, l'homme baissa son écharpe afin de dévoiler sa bouche avant de se confondre en excuses, le regard affolé et préoccupé. « Oh, pardon, je suis désolé, vraiment désolé, je ne vous avais pas vu... Vous allez bien ? Je ne vous ai pas fait mal ? Encore désolé, je ne regardais pas où j'allais, c'est ma faute... » C'était à la limite du pathétique, un spectacle bien pitoyable, et même si ses joues rougies lui faisaient intérieurement honte, Jesse ne pouvait retenir ses excuses, craignaient d'avoir mal agi, d'avoir commis une erreur, d'avoir blessé la jeune femme qu'il avait percuté. Il était à bout de souffle et fixait la demoiselle droit dans les yeux. « Ça va ? »
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyVen 4 Jan 2013 - 10:21
Un homme au cheveux rouge entra dans mon champs de vision, juste derrière ma bouteille. C'était drôle... la bouteille avait des pieds... une tête... j'avais presque envie de lui demander de battre des bras pour lui donner l'impression de voler. L'image me redonna mon sourire psychotique et je dus baisser la bouteille pour ne pas entrer dans un délire chaotique.
Je me concentrai alors sur le personnage, sans pouvoir m'empêcher de faire le rapprochement entre la couleur de ses cheveux et celle du liquide du vin. Il était grand et sa carrure devait impressionner la plupart des personnes. Peut être était-ce pour ça qu'il se déplaçait sans trop faire attention à ce qu'il se passait autour de lui malgré l'endroit.
Et non, je ne voyais pas du tout ma présence comme étant étrange dans un lieu considéré comme dangereux. D'abord parce que je n'avais pas vraiment eu l'occasion d'en parler avec quelqu'un et ensuite parce que, selon moi et mon créateur, les dangers, s'étaient nous. Et bizarrement, personne ne me coupait la route pour s'essayer à une quelconque activité. Les humains n'étaient peut être pas si différent que ça des orties et des chiens : lorsque qu'on les approche franchement et sans crainte, ils se tiennent.

J'avais l'intention de tester cette théorie sur ce monsieur qui se dirigeait droit sur moi. Peut être avait-il l'habitude que les gens s'éloigne de son chemin, mais je n'avais pas l'intention de le faire. Je n'avais encore jamais essayé de rentrer dans quelqu'un, alors que ma raison de vivre était de faire des ''choses'' totalement exceptionnelles. Le danger en faisait partie, contrairement à la politesse, les normes et toutes les autres banalités qui font entrer les 3 quart de l'humanité sociable dans une dépression à un moment ou un autre de leur vie.

Ce n'est pas tout les soirs que l'on a l'occasion de rentrer dans quelqu'un ! Et en plus d'en être conscient. Et l'homme ne semblait vraiment pas regarder où il marchait. C'était juste parfait. Je voyais déjà les images d'un ours mal léché me grogner et montrer ses griffes en lui rentrant littéralement dedans.
Mes yeux pétillaient d’excitation lorsqu'il me rattrapa, pour blasphémer, je supposais. Mais au lieu de ça, il me frappa. Frapper... dans le sens où ses yeux affolés et sa façon de te faire crouler les excuses m’assommèrent.
C'était juste... techniquement impossible et je m'attendais à voir un ''system error'' devants mes yeux écarquillés par la stupeur.
Le deuxième choc me fit sursauté lorsque je reçus un :
''ça va ?''
Ça va... ? Voilà qui était totalement en dehors de la structure de mon scénario de base.

Je pris un peu plus de recule dans l'espoir que le choc disparaisse : un hybride-rat avec une bouteille de vin marche droit sur un homme gigantesque, le percute. Il la rattrape, se fond en excuse et lui demande si ça va.
J'avais déjà eu l'occasion de regarder la télévision, et cette scène me rappelait le genre de comédies romantiques qui passaient quelques fois dans les programmes...
J'avais l'habitude de regarder ça comme si un autre monde s'ouvrait devants mes yeux, en tant qu'extraterrestre. Et à force de le voir, je m'y étais faite et j'avais fini par trouver ça ridicule, comme les êtres humains pouvaient être attachés à ce genre de rencontre. Même si dans le passé mon maître semblait y retrouver ses fantasmes. Bien que le placer dans ce genre de scène lui faisait perdre toutes éventuelles douceurs...

Finalement, ce genre de chose n'arrivait jamais dans la réalité, si bien que je me demandai si l'homme était bien réel en m'accrochant à son manteau et en laissant tomber ce que j'avais dans les mains. La bouteille se contenta de se fissurer au contact avec le sol.
Je le sentais... c'était indéniable. Anormal aussi. Et cette situation commençait évidement à me plaire.
En essayant de me rappeler et d'imiter les scénarios cinématographiques, tellement paradoxale avec la réalité, j'improvisai une réplique :
''Je... je crois que je me suis fais mal à la cheville sur ma bouteille...''
Je gardais le visage baissé, au cas où la permanente étincelle de folie, qui avait élu domicile dans mes yeux, fasse perdre toutes cohérences à mes paroles, même si la surprise les dominait encore.

[tu m'excuseras l'edit du titre du sujet, c'était trop tentant !! XD]
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyVen 4 Jan 2013 - 11:08
[Pas grave, c'est parfait xD]

La crainte et l'appréhension avaient pris le contrôle de son corps, l'incitant à agir avec l'indifférence qu'il reprochait pourtant au reste de l'espèce humaine. Borné dans son petit monde bien individualiste, obsédé par le désir de disparaître de ce quartier malfamé en dépit de sa carrure plus qu'imposante, l'homme n'avait pas pris garde aux personnes qui gravitaient autour de lui, égoïste dans sa précipitation. Lui qui qualifiait souvent les hommes de bien trop pressés pour s'intéresser à quoique ce soit qui ne les touchait pas directement s'était aujourd'hui empressé de suivre ce schéma, à sa plus grande honte. Il se savait doux et inoffensif, trop peu enclin à causer peine et souffrance autour de lui, mais avait appris, au fil des années, que son apparence reflétait une toute autre personnalité qui n'était pourtant pas la sienne. Ses muscles bien dessinés et son corps ciselé, sa haute taille, laissaient présager un homme agressif, hautain, peut-être même vulgaire. Une créature haineuse et capable du pire, tandis que lui n'agissait que pour le meilleur. C'en était d'ailleurs troublant pour ceux qu'il côtoyait à l'hôpital, dont les malades et les blessés, qui devenaient alors aussitôt sur leurs gardes lorsqu'il entrait dans la pièce. Il s'y était fait puisqu'il n'avait d'autre choix que de l'accepter mais il finissait inlassablement par oublier que d'autres le regardaient avec d'autres yeux que ceux qu'il posait sur lui le matin, dans un miroir. Il ne fallait jamais se fier aux apparences, il s'agissait d'une preuve de plus pour respecter ce proverbe bien réel au regard de Jesse.

Regard hagard qui se précipita sur la jeune femme qu'il avait bousculé, pris dans son élan. Celle-ci s'était forcément plus blessée que lui-même, il en était certain, et les paroles de la demoiselle lui confirmèrent qu'il avait visé juste. Agitant les mains sans trouver comment s'en servir afin d'aider la pauvre jeune femme, l'infirmier manqua de s'étouffer en avalant sa salive de travers, paniqué qu'il était. Les excuses, bien que nécessaires et surtout, sincères, ne suffiraient pas à réparer la collision qu'il venait de provoquer, bien inconscient, dans le flot de culpabilité qui l'envahissait depuis quelques instants, qu'il n'était en rien responsable dans leur rencontre « fortuite ». Rejeter la faute sur lui au lieu d'accuser son vis-à-vis relevait de l'instinct pour Jesse, qui ne pouvait ne serait-ce qu'envisager de blâmer autrui, quel que soit la situation. Il était profondément lâche, à son humble avis. Ridiculement lâche, s'il fallait choisir les termes exacts. Il se faisait honte lui-même, rien qu'en y songeant. Il ne parvenait jamais à balayer ses responsabilités pour les envoyer en l'air, victime de son propre entêtement. En tous les cas, il ne put qu'observer nerveusement la jeune femme, ses iris clairs détaillant la moindre parcelle de son corps, non par lubricité mais par besoin de vérifier lui-même que tout allait bien. Le choc s'était d'abord installé chez la demoiselle, avant qu'elle ne baisse rapidement la tête, Jesse se mordillant la lèvre inférieure, tétanisé.

Elle s'était cramponnée à son manteau, laissant sa bouteille choir contre le bitume, probablement incapable de la retenir. L'infirmier posa ses grandes mains en-dessous des épaules de l'hybride, remarquant pour la première fois les oreilles ronges, rabattues en arrière, légèrement dissimulées dans la chevelure blanche. Cela n'avait aucune importance pour lui qui tentait tant bien que mal de la stabiliser sur ses deux jambes, la dirigeant contre un muret avant de l'inviter à s'adosser à celui-ci, ne la lâchant que lorsqu'il fut certain qu'elle ne chuterait pas. « Je suis confus, vraiment, désolé ! Reposez-vous contre ce mur. Je ne faisais pas attention, et c'est vous qui en pâtissez... Je regrette, je ne sais pas quoi dire... En plus, votre bouteille... » Jesse se courba, attrapant la bouteille de vin, s'il en croyait l'étiquette, la tournant et la retournant entre ses mains, gémissant lorsqu'il vit la fissure engendrée par le choc. « Elle est cassée... Je vais la rembourser, bien sûr ! Attendez... » Il fouilla dans ses poches avant de sortir son porte-feuille, le visage concerné. « Je paierai aussi les soins pour votre cheville, s'il en faut. Je travaille à l'hôpital, je peux peut-être vous y conduire ? Je suis vraiment, vraiment désolé...» Et ce n'était pas peu dire.
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyVen 4 Jan 2013 - 16:49
J'aurais été un chat, j'aurais sans doute ronronné de plaisir face aux réactions de cet homme. Non pas que je ne ronronnais jamais. Mon maître m'avait entrainé à le faire, pour voir ce que ça faisait : un rat faire les bruits de son prédateur. Pour ça, je savais aussi miauler.
Enfin... j'allais éviter de faire quoi que ce soit de bizarre, pour une fois, et tenter de rester dans le contexte que j'avais créé. Contexte tout à fait unique et prenant qui m'empêchait de me désintéresser et de partir dans d'autres délires comme ça arrivait fréquemment.
Il était tellement paniqué, que le fait qu'il puisse jouer la comédie m'avait effleuré l'esprit. Mais ça pouvait être que plus intéressant, à moins qu'il soit... non. J'étais complétement perdue. Je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire tellement sa personne dépassait ma perception de la réalité. Et pourtant, je cherchais toujours à aller au de là des banalités.

J'étais presque aussi tétanisée que lui lorsqu'il me porta jusqu'à un mur pour que me m'adosse avant de replonger de bon cœur dans une multitude d'excuse, si bien que j'entendis à peine qu'il me proposait de l'argent.
Proposer de l'argent, comme ça ? J'étais à nouveau assommée. Rapiat comme j'étais, j'aurais certainement dus me jeter sur son porte feuille, lui griffer les yeux et filer. Ou alors lui dire que ce vin coutait une fortune et l'endetter. Ou rentrer dans son jeu... Il fallait que je me familiarise avec cet état d'esprit riche en originalité. Et j'étais décidée à faire comme lui.

Je l'analysai un instant : nombre incalculable de gestes idiots et inutiles, rougeur au joue et extrême gentillesse. Bizarrement, ça me rappelait quelques dessins animés, mais je me pliai à cette attitude en tordant ma robe dans un semblant de gène :
''Non mais ce n'est rien ! Ce sont des choses qui arrive... et puis cette bouteille, malgré la marque qu'il y a sur l'étiquette, ne vaux rien du tout, c'est une fausse... Je voulais juste...''
Je voulais juste quoi déjà ? Que faisait cette bouteille entre mes mains alors que je ne buvais jamais, suite à une cuite que m'avait forcer à prendre mon maître ?
J'avais presque oublié que j'étais malhonnête et que je voulais arnaquer quelqu'un. Ce n'était pas plus mal, ça rendrait peut être peut être un peu plus ''naturel''. Un naturel relatif au fait que... ce n'était pas naturel du tout d'être ainsi !
Mon esprit tordu fit couler des larmes par je ne sais quel mécanisme organique et psychologique débile et je continuai ma réplique :
''Je voulais... dieu.. pourquoi est-ce que je voulais ça ? Je vous assure que je ne le voulais pas vraiment... j'y suis obligée ! Je cherche à vendre du faux vin mais c'est uniquement parce que je manque d'argent... j'ai tout essayé, mais je ne trouve rien d'autre à faire...''
Au plus profond de moi, je me remémorais la fois où j'avais amené un homme ivre dans ma cave pour lui extraire un rein. Ainsi que la fois où mon maître m'avait demander de séduire un homme obèse qui sortait d'un Macdonald pour faire les études que les scientifiques n'avaient jamais osés faire sur la nourriture trop grasse.
Ce que je faisais là était tellement paradoxal : génial. Et au final ce n'était pas compliqué de se lamenter sur ses propre actes et je commençai à m'y faire et à reprendre confiance en moi.
''Je ne mérite pas tant d'attention. Vraiment... Merci beaucoup, mais je préfère mourir que de déranger quelqu'un, surtout quelqu'un comme vous semblez l'être...
Et je devrais encore pouvoir marcher.''

Je fis quelque pas en avant, mais bien que ma cheville soit bien, mes jambes étaient comme en coton et je tombai sur mes genoux.
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyLun 7 Jan 2013 - 13:30
Sa sottise dépassait l'entendement, faisant naître chez lui un sentiment cuisant de honte et de gêne. Le grand homme ne savait plus où se mettre, souhaitant plus que tout disparaître sous le bitume de la ruelle – bitume où la jeune femme venait tout juste de se blesser à la cheville, par sa faute. Au fond de lui, il ne pouvait que blâmer le quartier qu'il détestait tant traverser à la nuit tombée mais le résultat n'était autre qu'il demeurait malgré tout l'unique responsable de leur rencontre, pas si fortuite qu'elle le paraissait. Un autre aurait peut-être fui, craignait de s'attirer les foudres de la demoiselle ou de devoir assumer ses impairs, mais Jesse refusait catégoriquement de s'évanouir parmi les ombres tout en laissant sa pauvre victime sans le secours qu'elle méritait. Une partie de lui, étouffée par les regrets et la panique qui l'envahissait de plus en plus, se demandait la raison de la présence de la jeune femme dans une ruelle aussi malfamée, après le couché du soleil. Il y avait là quelque chose à creuser, puisque ses oreilles d'hybrides ne suffisaient pas à justifier sa proximité avec les racailles que l'on pouvait parfois croiser dans le coin. Seulement, cette partie de son cerveau était présentement reléguée au second plan, tout éperdu d'excuses que Jesse était.

L'infirmier secoua vivement la tête face aux paroles de la demoiselle, la main relevée, paume tendue vers elle en signe de protestation. « Ce n'est pas une excuse... Fausse ou pas, je l'ai endommagée et ce serait cruel de ma part de vous laisser comme ça après vous avoir presque assommée ! » Il exagérait mais, pour lui, son comportement n'avait rien de choquant, bien au contraire. Qui plus est, l'attitude de sa vis-à-vis redoublait sa culpabilité qu'il ne parvenait pas à taire, celle-ci grondant férocement dans son esprit troublé. Il n'était pas au bout de ses peines, cependant. A peine eut-il fini de fournir ses explications que l'hybride fondit en larmes, le cœur de Jesse manquant un battement. Oh, merde ! Il ne supportait pas de voir quelqu'un pleurer, encore moins lorsqu'il était directement responsable de son état. Sa respiration se bloqua dans sa gorge, sa pomme d'Adam tressautant ridiculement sous le flot de paroles de la jeune femme. Il savait que le monde dans lequel ils vivaient ne se montrait que rarement clément envers les hybrides, pas plus qu'avec les humains, d'ailleurs. Lui-même peinait parfois à joindre les deux bouts avec son boulot d'infirmier mais jamais il n'avait été réduit à extorquer quelques maigres billets aux passants en vendant de la vieille piquette. La partie de son cerveau qui le titillait encore quant à la présence de la demoiselle dans la ruelle se calma instantanément, renvoyant à Jesse l'étendue de sa détresse.

« Oh non, non, ne dites pas des choses pareilles... C'est faux, bien sûr ! Arrêtez, c'est... Oui, j'imagine que vous vous sentez mal par rapport à ce que vous faites mais c'est compréhensible, totalement compréhensible ! Vous devez aussi penser à vous ! » C'était lui qui disait cela... Le dicton Fais c'que j'dis, pas c'que j'fais n'avait jamais eu meilleure exemple que Jesse lui-même, hypocrite, au final. «  Ne dites pas de bêtises, c'est normal que je vous aide après ce que j'ai fait, et ça n'me dérange absolument pas ! Je- » Il ne put terminer sa phrase, l'hybride tombant sur ses genoux après avoir entamé quelques pas. Jesse se jeta en avant, la relevant avec toute la douceur dont il était capable, ignorant les passants qui devaient les contourner pour continuer leur route, des larmes au coin de ses yeux. Il la souleva prudemment avant de l'asseoir sur le muret, examinant sans trop oser y toucher sa cheville. Il ne trouva rien, mais hésitait à approfondir l'examen, sachant qu'il pouvait y avoir un hématome interne. Finalement, il releva ses yeux embués de larmes vers elles, les essuyant du revers de sa main. « Je suis vraiment, vraiment navré... Si vous le voulez bien, j'aimerais vous inviter chez moi, je pourrai ausculter votre cheville et réparer un peu ce que j'ai fait... Vous pourrez y rester autant que vous le désirez, bien sûr, et je vous prie encore une fois de me pardonner, je... Je suis désolé !» Et voilà comment un imbécile tombait pour la énième fois dans un traquenard sans se douter de rien.
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MessageSujet: Re: Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]   Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv] EmptyLun 7 Jan 2013 - 15:04
Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi perturbée. J'avais vécu beaucoup de choses, toutes aussi extravagantes les une que les autres à cause de ma manie à toujours chercher les situations les plus impensables pour surprendre ma propre surprise. C'est difficile, mais le fait d'être plusieurs aide beaucoup... Et pourtant, cet homme dépassait tout l’entendement du monde et faisait bouillonner ma tête. Même mes yeux avait durablement perdu leurs lueurs de folie pour un rouge sombre sans relief, reflétant mon incompréhension, ma curiosité, et peut être la tristesse pour l'être qui semblait maintenant touché pas mes larmes qui contrastaient pourtant avec les traits de mon visages, qui restait figés, tout aussi étonnés que moi...

Enfin, la lumière se fit dans mon esprit lorsque je remarquai enfin son intention dans ses paroles. D'abord, il refusait catégoriquement que je lui pardonne et de me laisser. Ensuite, il m’amadouait avec de douces paroles comme quoi je n'étais pas du tout détestable, qu'il comprenait que et j'étais normale. Et maintenant, il m'invitait chez lui !
Je revins enfin sur terre. J'avais trouvé la raison raisonnable et le sens censé de ses paroles ! Il voulait bien évidement me manipuler et profiter de moi ! Cette explication était tellement évidente que je réussis à surprendre, comme j'adore le faire, ma propre conscience, et un sourire ravi étira mon visage.
Cet homme était absolument génial. Ses yeux étaient brillant de larmes omniprésentes, ses mots étaient tellement naturels et persuasifs que j'avais presque réussi à croire qu'il était vraiment quelqu'un de mentalement dérangé et de stupidement sympathique. Un comédien absolument parfait qui avait réussi à me tromper. Jamais la réalité ne m'avait autant bluffée et je devins euphorique.

De plus, jamais la réalité ne m'avait encore permis d'être utilisée pour les fins d'une personnes autres que mon créateur. Et effectivement, le personnage dans ma tête nommé "logique" criait sans se faire entendre que j'étais débile de penser qu'être à nouveau utilisée par un homme pouvait être intéressant, qu'il fallait que je me jette par la fenêtre, que je ferais mieux de tuer des hamsters avec des choux-fleurs transgéniques ainsi que des insultes allant du banal "poule" au plus original "trombone", montrant encore une fois que la folie avait totalement le dessus sur ma raison.
Une larme coula à nouveau, mais celle là, je l'avais vu venir ! Je l'avais sentis ! Je savais d'où elle venait, je la comprenais, contrairement aux précédentes qui s'étaient échappées de mes griffes comme de viles et fourbes créatures ! C'était ma folle euphorie qui l'avait poussé, moi, voulant dire que je reprenais enfin la maîtrise de mon corps.

Il ne fallait pas que je le laisse partir. C'était trop beau. Il Fallait que je monte une stratégie pour qu'il soit à moi. Enfin, que je sois à lui pour l'occasion. Je n'avais pas l'intention d'oublier aussi rapidement que cet homme était tordu, fourbe, malsain et peut être cruel. En faite, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et il pouvait m'arriver n'importe quoi. Absolument génial !
Je ressaisie le scénario qui avait eu l'air de bien fonctionner, essayant d'imaginer ce que les personnages des stupides comédies romantiques feraient à ma place, sans pouvoir y réfléchir sérieusement... évidement.
Prises par la panique, le trac, comme si j'étais vraiment à la place d'un acteur, je voulais absolument faire quelque chose dans la peur de tout rater. Je me jetai donc dans ses bras, le cœur affolé, l’étreignant sans pitié malgré le peu de force que j'avais.
Ma perception des choses était fortement abimée : j'avais l'impression d'être avec quelqu'un d'aussi fou, tordu et exceptionnel que moi. D'être avec un autre moi, comme ça m'arrivait souvent intérieurement, mais jamais physiquement. Pour ça, je ne m'étais encore jamais parlé à voix haute. Chose que j'expérimentai sur le champs sans "me"/le lâcher.
"Ne part pas ! Ne me laisse jamais ! Il n'y a qu'avec toi que je me sens entière, que toi qui m'accepte sans sourciller. Continuons de trouver les bonheurs de la vie ensemble. Tu sais que je vie pour toi."
Il n'y avait rien d'étrange dans ces mots. Il est très juste que sans moi, je ne serais pas moi, que je m'accepte, que je vie pour moi et que j'ai bien l'intention de continuer.
Là, un blanc passa dans mon esprit, comme s'il avait subitement remarqué qu'il y avait un problème. Peut être à cause du fait que, si je me serrais dans mes bras, je serais beaucoup moins grosse, ou alors que c'est imp... non. Ce devait être un coup de chance.
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Une bouteille de vin... VOLANTE ! [pv]

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