Neko Life
Bienvenue sur Neko Life Story
Esclave en société. [pv]  100208062537709285397295

Bienvenue dans la ville où la discrimination est reine et la compassion bien rare. Ici une seul règle à ça raison d'être: Dominé ou être Dominé!
Et vous? Comment vous en sortirez vous?

J'espère que vous vous amuserez en notre compagnie!
Au plaisir de peut-être vous rencontrer!

Amicalement,
Le Staff
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 Esclave en société. [pv]

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Yuurei
« Hybride Faible »
Yuurei
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Je suis : Mon propre esclave.

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MessageSujet: Esclave en société. [pv]    Esclave en société. [pv]  EmptyMer 2 Jan 2013 - 18:31




Les premières lueurs de l’aube avaient teinté le ciel d’un mauve orangé qui semblait se diluer dans l’azur au fils des heures. Le soleil n’était pas encore à son zénith lorsque l’hybride canin prit le chemin le plus direct vers le centre commercial. Car c’était certainement l’endroit le plus enclin à lui offrir de quoi subsister quelques jours durant. Du moins c’est ce qu’il pensait. Bien qu’il n’était pas du genre à se contenter du plus simple apparat, il s’était résigné malgré tout à ce contenter de ce qu’il avait en sa possession, … c’est-à-dire pas grand-chose. Ainsi aurait-il préférer pouvoir se contenter des possessions de autres en s’en emparant de la manière la plus fourbe possible. Passant entre les voitures, le jeune animal scrutait les environs, dévisageant les passants qui eut ne s’attardaient nullement à regarder un simple chien. Ce qu’il y avait de bien ici. C’était qu’il était comme perdu dans la masse. Un individu parmi tant d’autres.

Certains individus sans vergogne ne se gênaient pas non plus pour bousculer le jeune chien –qui s’avait pas trouvé mieux que de rester planté au milieu du trottoir-, et lui lancer des regards assassins qui devaient refléter leur point de vue sur ses esclaves qui était selon l’avis de certains « scientistes » bourrés d’allergène & qui se baladaient librement dans les allés. Peut-être étaient-ils jaloux de ne pouvoir s’en offrir de suffisamment serviable pour ne plus avoir à côtoyer la sous-espèce humaine dans les magasins. Car oui, certains ne se dérangeant certainement pas pour envoyer leurs esclaves effectuer les commissions à leur place. L’ombre le savait. L’être humain était d’un flegmatisme à toute épreuve. Bien qu’ayant peur de la traitrise, ils devaient certainement plus tard s’attarder à compter et recompter la monnaie que leurs ramenaient leur disciples.

Mais l’hybride lui n’était pas comme ça. Sitôt qu’on l’aura laissé aller vaquer à ses corvées en extérieur de la maison, quelques sous en poche, sitôt, il aurait trouvé un moyen bien plus sain pour utiliser cet argent que pour emplir la panse de ces pauvres hommes trop épuisés pour s’adonner à des activités réservé au bas peuple. Ainsi faillait-il encore pouvoir faire confiance envers son animal, ce qui n’était pas forcément un problème du point de vue de certains humains. Car il n’hésitait pas pour la plupart à user des moyens techniques les plus vulgaires et illégaux pour faire obéir des êtres rendus officiellement non humain –même parfois étaient-ils si imbus de leur personne qu’il n’hésitait pas maltraiter leurs semblables, alors pourquoi aurai-il de la pitié pour des créatures non humaines, des chimères qui n’avaient, c’était évident aucun sentiment, ni aucun bon sens- Ainsi, c’était un service qu’ils rendaient. L’humanité avait ainsi bonne conscience quand à ce qu’elle faisait subir aux autres.

Loin de cautionner le point des humains, ce n’était pas pour cela qu’il s’accordait à celui des autres hybrides ou bien à celui des nékos qui avaient selon lui abandonné tout ce qu’il leur restait d’humain en s’adonnant à des activités peu recommandé. Obéir. Se soumettre à l’autorité. Une autorité quelconque. Ni entité, ni Dieu, ni phénomène inexpliqué ou surnaturel. Car ici, l’homme s’était proclame sans dieu ni maitre, mais bien sur maître de chaque chose aussi infimes soit-elle. L’ombre devait évidement être une de ces choses.

Penchant la tête, lançant un regard noir chaque fois qu’un être humain tentait de le dépasser en lui lançant un regard désobligeant. Ainsi, il dut élaborer un plan rapidement pour se remplir les poches sans pour autant attirer l’attention du comité de surveillance du centre commercial. Il devait agir intelligemment. Cela faisait déjà trop longtemps qu’il restait immobile au milieu des voitures. Ainsi décida-t-il de roder autour des voitures les plus luxueuses. D’un bref coup d’œil et d’un simple mouvement, il vérifiait une à une les poignées des véhicules. Jusqu’à ce qu’il finisse par se faire remarquer par un individu quelconque qui le fixa quelque mètre plus loin, avant du hurler en somme des pseudonymes des plus déplaisants. Les deux oreilles du chien se couchèrent lorsqu’il commença à reculer. Mais lorsqu’il fit demi-tour, il se retrouva en face d’une espèce d’armoire à glace de 2 mètres de haut au moins. Lâchant un gémissement presque implorant pour tenter vainement il en était sûr, mais ce n’était pas faute d’avoir essayé, d’attendrir l’homme en face de lui. Mais rien n’y faisait. Rapidement, il prit la décision la plus censé pour ce genre de situation, c’est-à-dire tenté de filer le plus vite possible.

Il fit demi-tour une fois de plus, bousculant au passage l’individu qui avait hurlé un appel à l’aide, sans toutefois vouloir lui faire du tort, puis courant aussi vite que son état pouvait lui permettre. Bien sûr, il ne prit pas le temps de regarder, avant de traverser la rue et se fit percuter –à petit vitesse certes,puisque nous sommes sur un parking- ainsi ses jambes avaient-t-elles cessé de le soutenir pendant quelques minutes et s’était retrouvé face contre terre à lécher le bitume. Que valait-il mieux faire à présent ? Tenter de se remettre sur pieds rapidement, ou feindre l’agonie ?





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Jesse Troy
« Humain maître bon »
Jesse Troy
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MessageSujet: Re: Esclave en société. [pv]    Esclave en société. [pv]  EmptyVen 4 Jan 2013 - 9:51
Un soupir silencieux franchit ses lèvres sèches, bientôt rattrapé par un bâillement fatigué. La matinée commençait tout juste qu'une brise légère soufflait dans les rues de Sterlys, faisant frisonner l'infirmier tout juste réchauffé d'une couverture en laine. Elle grattait et n'était ni douce, ni soyeuse, mais représentait l'unique moyen de calmer un peu les tremblements dont il avait été assailli toute la nuit durant. Les bruits de la ville, moins étouffés par la clameur de la foule, perçaient sans mal à travers les rues et les quartiers habités par la fièvre nocturne, empêchant l'homme de prendre un sommeil plus que mérité. Il était sorti de l'hôpital en pleine nuit, remplaçant une collègue dépassée par la gastro de sa petite fille, forçant Jesse à rejoindre sa voiture garée sur le parking du centre-ville avant de rentrer chez lui. Cependant, épuisé comme il était, il avait dû passer la nuit couché sur le siège passager, à l'arrière, plutôt que de risquer un accident. Ses yeux se fermaient seuls, fourbus après les heures supplémentaires de l'homme, et il avait pris la décision de calmer ne serait-ce qu'un peu son rythme afin de ne pas finir incapable de rentrer dans son appartement après une journée de dur labeur. Bâillant une nouvelle fois, Jesse s'étira longuement dans l'espace exigu de sa voiture, ses mains gelées frottant ses yeux bouffis de fatigue. Il n'avait pas assez dormi, visiblement. Loin de l'inciter à fermer les paupières pour terminer sa nuit, l'infirmier décida de se reposer quelques instants avant de regagner son chez lui, l'esprit dans le vague, comme anesthésié par la fraîcheur du matin.

Il était étonné de ne pas avoir été réveillé par une voiture de police passant hasardeusement par le centre-ville mais s'en réjouissait malgré tout, heureux de ne pas avoir dû s'expliquer devant des individus qui le prendraient sûrement pour un pochtron sans même écouter sa version des faits. L'indifférence que rencontraient les personnes dans le besoin l'outrageait toujours, bien qu'il comprenne aisément le désir des représentants de la loi d'éviter que les soûlards de la nuit ne sèment le trouble parmi les passants et les enfants. Cela n'avait rien d'inquiétant mais méritait néanmoins quelques modifications, et le redoublement des patrouilles de nuit. En dépit de cela, Jesse ne parvenait pas à trouver un compromis sur la question puisqu'il savait que nombre d'hybrides libres sortaient la nuit tombée afin de subsister. On ne pouvait décemment pas les laisser mourir de faim mais, comme on pouvait s'y attendre, la majorité de la population refusait d'accorder le moindre crédit à ces « sous-créatures » sans envergure. Ses sourcils se froncèrent à cette pensée furtive, la couette en laine désormais oubliée sur la moquette noire de la voiture. L'espèce humaine ne parvenait même pas à nourrir ses semblables alors pourquoi dépenserait-elle le moindre effort à porter secours aux hybrides, créations dédiées à la servitude depuis leur naissance ? Cela aurait été absurde mais Jesse se révoltait contre cette attitude bien plus cruelle que désinvolte, à son humble avis. Il n'était pas pris au sérieux et même si ce qu'il faisait n'aidait qu'une bien maigre minorité, presque négligeable, il arrivait au moins à se regarder dans un miroir, le matin. Ou, comme maintenant, dans son rétroviseur, se contorsionnant pour rejoindre le siège conducteur sans affronter la froideur de l'extérieur.

Il chercha à tâtons les clefs, encore envahi par les limbes du sommeil, et finit par les trouver dans la poche droite de son long manteau. Démarrer la voiture lui demanda trois tentatives avant de finalement y parvenir, l'infirmier avalant une gorgée de café – froid et répugnant – traînant dans une bouteille, à ses pieds. Il n'avait pas fait dix-mètres qu'il sentit plus qu'il ne vit quelqu'un percuter la voiture, le tirant brusquement de sa transe. Arrêtant sur-le-champ le moteur, Jesse ouvrit brutalement la porte et s'extirpa tant bien que mal de son véhicule, terrorisé par ce qu'il s'apprêtait à affronter. Il n'avait été qu'un peu bousculé par la collision mais l'individu s'était pris le capot de plein fouet, si bien que les larmes menaçaient déjà de dévaler les joues de Jesse. Contournant la voiture, il se trouva nez-à-nez avec un jeune homme, probablement un adolescent, s'il en croyait les traits jeunes de son visage. Celui-ci ne bougeait pas, prostré sur le sol, l'infirmier ignorant s'il était seulement blessé ou mort sur le coup. Il déglutit avec peine avant de s'agenouiller aux côtés de l'adolescent, hésitant à le toucher malgré les dizaines de blessés qui passaient chaque jour les portes de l'hôpital. En son sein, l'homme était d'ores et déjà préparés aux désastres auxquels il allait faire face alors que celui-ci le prit par surprise. Se décidant finalement, il appuya avec maintes précautions contre le cou du jeune homme, soupirant de soulagement lorsqu'il sentit un pouls. Les larmes coulaient librement sur son visage, désormais, et la panique laissait place à l'horreur de la situation. « Oh mon Dieu, oh mon Dieu... Qu'est-ce que j'ai fait... Ex... Excusez-moi ? Merde, merde... » Jesse jeta des regards désœuvrés autour de lui, tentant de capter le regard de quelqu'un, mais les seules âmes vivantes autres qu'eux, à cette heure si matinale, semblaient peu intéressées par l'accident. « Putain... Pardon, je suis désolé, merde... » Quel bel infirmier il faisait !
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