Finalement nous nous sommes décidé à partir du centre commercial. Le rouquin m'emmena à droite et à gauche. Autant de sport était mauvais pour moi dûe à mon état. Il est temps se trouver quelque chose à manger. Après avoir finalement acheté quelque portion de son "repas" pour m'en donner un pour le moment, afin que j'arrive à le suivre jusqu'à un banc pres de la rive. Nous nous sommes installé afin de "deguster" ce repas plus ou moins bon. Le jeune homme, recommenca la conversation en me confirmant que ce ne sont pas les meilleurs, mais c'est déja mieux que rien. Oui sa je le confirme pour moi c'est un délice vu ce que je n'ai pas dans mon estomac. On dirait pas à première vu puisque je prend mon temps, mais vu le temps passé sans manger, je ne vais pas brusquer mon estomac pour me rendre malade.

-Pour moi c'est un délice, un rien me parait bon de toute facon.

Dis je un peu en boudant sur le faite que je ne peux savourer ce repas de la même facon que lui. Avec la faim, le gout est légèrement modifié.
L'homme finalement ce présenta et tenta de me rassurer mais il avait loupé son coup. Lui qui fait attention à sont éllocution , il a mal formulé sa phrase. Ceci me fit légèrement sourire pendant que je dégustait ce repas.

- Moi... Nashii Seibo aux dernieres nouvelles. Et je me méfis des hommes/femmes non esclaves en générale. Concernant votre question , vous l'avez mal tourné, on peut toujours inviter quelqu'un pour une mauvaise intention au final.

Hayate pouvait au moins se satisfaire sur un point : le repas plaisait à la jeune inconnue. Elle rajouta qu’un rien lui paraissait bon. Le rouquin sourit d’autant plus. Elle semblait vraiment être une fille simple, malgré ses manières au centre commercial. Il aimait bien ça. Mais, bizarrement, elle mangeait tout doucement, comme pour ne pas brusquer son métabolisme. Hayate ne put s’empêcher de compatir. Ca devait faire un moment qu’elle n’avait rien avalé maintenant. Il se sentait d’autant plus gêné de lui avoir écrasé sa brioche, même si le repas qu’elle mangeait maintenant lui tiendrait certainement plus au corps.

Finalement, la demoiselle finit par se présenter très succinctement. Elle donna néanmoins son nom à Hayate, non sans préciser qu’elle se méfiait de toutes les personnes qui n’étaient pas des esclaves. Elle n’hésita d’ailleurs pas à répondre au rouquin que son invitation ne prouvait absolument pas qu’il n’avait pas de mauvaises intentions. Pas faux. Le jeune homme se gratta la joue, d’un air à la fois gêné et amusé.

- Vu comme ça, vous avez raison, Mademoiselle Seibo. Vous deviez avoir vraiment faim pour accepter mon invitation, même si vous ne me faites pas confiance.

Le rouquin afficha un nouveau sourire.

- Si je peux être indiscret, comment se fait-il que vous soyez si affamée ? Des problèmes financiers ? Bien sûr, vous pouvez ne pas me répondre, cela ne me regarde peut-être pas.

Hayate plongea à nouveau la main dans le sachet, et en extirpa une petite poignée de nourriture qu’il avala sans cérémonie. En se léchant les doigts, il se dit qu’il aurait peut-être mieux fait de prendre quelques boissons en plus du repas…

-Pas de mademoiselle et autre formalité de ce genre. Je ne suis pas constipé. Parlez normalement sa ne va pas boucher votre trou...

Dite aussitôt qui constata ma faim.

-Faim ouai je pense qu'a ce stade cela ce nomme faim.


Aussitôt le jeune homme me posa la question fatidique. Normal vu comment il ma rencontré. J'aurais eu la même question. Je le vis reprendre de quoi ce nourrir attendant s'en doute une quelconque réponse.

- Hum en résumé mon dernier repas date d'il y a 5 mois ou un peu plus je sais plus trop. Le restant qui m'a permis de tenir se sont des casses croûtes obtenus après quelque tache. Je vous devance pour la suite... Niveau travail je pense que vous devez deviner ce que l'on doit me proposer. Pour cela que je méfie beaucoup des personnes.

Aussitot répondu je repris un de ces trucs nommé Fish'n'chips et continua le petit repas.

- Et vous, pourquoi ce sourire niais tous le temps ? Vous n'avez pas peur d'avoir une paralysie faciale ? Et ce langage martiens soyez naturel, décontracté...

La réponse de ce jeune homme me surpris légèrement. Je trouvais bizarre ce genre d'attitude. Pour moi c'est mentir sur la réalité. Bon moi je ne suis pas mieux je reste très impartiale, je n'ai plus rigolé depuis un bon moment.

-Prendre les choses avec le sourire.. Pour moi sa revient à mentir, sourire alors que vous avez mal,lorsque vous êtes en colère; c'est mensongé..

Il continua son petit discours s'installant comme la majorité des hommes, affalé sur ce pauvre banc.

- C'était la moindre des choses, puisque vous m'avez écrasé mon "repas". Et j'aurais insisté, il y avait du monde qui regardait de loin je pense bien que quelq'un aurait fait quelque chose.


Aussitot ce jeune homme me regarda avec son air d'ahuri et me proposa de m'aider à trouver du boulot.

- Non... Je me débrouillerais. Je n'ai pas l'habitude d'être assisté. J'ai ma liberté je me débrouille. Le seul Hic je ne vois pas comment caché longtemps mes oreilles. Car je sais très bien que l'on va se servir de moi si on constate ce que je suis. Et je ne retournerais pas en objet. Merci quand même de votre proposition.